Conflits

C'est la soupe à la grimace en France, où le coup d'envoi des vacances d'été est pour ce week-end, avec la première grande transhumance des juilletistes. Et l'arrivée massive des touristes néerlandais, belges, britanniques et autres, venus de plus loin encore.

Mais sous un ciel estival et alors que tout le pays et le secteur du tourisme rêvent de vacances et de détente, l'urgentiste Patrick Pelloux est venu rappeler une cruelle réalité aux vacanciers impatients.

La réalité épidémiques est là et le masque va sans doute faire son grand retour dans nos vies, comme Patrick Pelloux l'a pragmatiquement rappelé sur le plateau de BFMTV, lundi.

"Il y a cette importance de remettre le masque", martèle le médecin, à peine quatre semaines après son abandon dans les transports public, dernier bastion des mesures barrières dans la vie des Français.

Le président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers est pourtant clair : le retour du port masque pour lutter contre les variants actuels du Covid-19 doit être décidé rapidement, "dans certains endroits à risque" et dans les transports.

Une opinion tranchée qui contraste avec le silence abyssal du gouvernement français et des autorités sanitaires sur ce sujet.

Ce qui est certain, c'est que l'Hexagone doit affronter un net regain épidémique, provoqué par deux nouveaux variants du virus, le BA.5 (41% des dépistages) et BA.4 (6%), désormais dominants. Et très contagieux. "A deux mètres de distance, on peut être contaminé", explique Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital Tenon.

Au point que certains épidémiologistes affirment que la 7e vague ne va pas tarder, si elle n'est déjà à nos portes et sur nos plages. Son pic probable est attendu fin juillet.

Nos vacances auraient-elles vraiment du plomb dans l'aile?

(LpR - Source : Le Figaro /Picture : Andrea Junqueira via Unsplash)