Francken "ne savait pas"
Invité ce vendredi sur la Première radio (RTBF), le secrétaire d'État Theo Francken a une nouvelle fois tenu à condamner les fermement les publications racistes et extrémistes du groupe d'ultra-droite flamand Schild en Vrienden.
Mais il refuse l'amalgame qui consisterait à mettre tous les membres de groupuscule dans le même panier, certains d'entre eux partageant selon lui ses doutes sur notre modèle migratoire.
"C'est vraiment choquant, je ne savais pas qu'il y avait des éléments aussi extrêmes dans cette organisation", s'est défendu Theo Francken, qui dit avoir été approché par ce groupe de jeunes début 2017, à Gand, lorsqu'ils se sont proposés pour assurer la sécurité d'un événement que des "anarchistes d'extrême gauche" essayaient d'empêcher.
Mr Francken n'a pas nié que les publications évoquées dans le reportage de la VRT pouvaient être qualifiées de fascistes, racistes et antisémites. Mais il souhaite qu'une enquête détermine avec précision qui sont les véritables auteurs de ces propos. "Car dire que 1.000 jeunes de Schild en Vrienden sont comme ça, non. Il y a plusieurs groupes secrets, dont un ou deux sont super-extrêmes. Beaucoup ne savaient pas qu'il existait des groupes secrets", selon lui.
Pour le reste, M.Francken reconnaît quelques accointances intellectuelles avec le mouvement Schild en Vrienden, particulièrement lorsque celui-ci plaide pour un modèle migratoire plus sévère. Le mouvement "dit la même chose que moi", reconnaît-il.
En pleine campagne électorale, il faut évidemment ménager à la fois la chèvre et le chou...
(LpR/Picture : Belga)