Cacophonie chez les Diables?
Les Diables Rouges et Marc Wilmots sont-ils encore sur la même longueur d'onde? Plusieurs propos récents de nos Diables ne le donnent pas à penser de façon manifeste. Thibaut Courtois a eu ainsi des propos très durs sur la tactique choisie contre l'Italie. "Nous avons été surclassés au niveau tactique et au niveau de l’organisation. Si ce n'est pas le moment d’en parler maintenant, ce ne sera jamais le moment" avait laché directement après le match le gardien belge. Il y a eu également la mauvaise humeur de Nainggolan lors de son remplacement durant le même match. Et puis à présent, il y a des réservistes qui expriment leur mécontentement. Yannick Carrasco qui s'était déjà frotté avec Marc Wilmots à l'entrainement s'est payé un petit commentaire sur Facebook qui fait jaser. Ainsi, un suiveur de l'ailier belge a proposé un onze contre l'Irlande sans De Bruyne, mais avec Mertens, Carrasco et Batshuayi et le joueur de l'Atletico a obtempéré d'un "Je suis d'accord". Puis, il y a les propos du jour de Michy Batshuayi dans le Laatste Nieuws qui sont loin d'être consensuels, notamment sur le fait que le sélectionneur lui a préféré d'abord Lukaku, puis Origi. "Cela m'a un peu surpris, mais ce sont les choix du coach" explique l'attaquant de l'OM au journal flamand. "Peut-être que moi, j'aurais pu apporter quelque chose de plus à l'équipe". Et de continuer dans la même veine. "Est-ce qu'après sa moins bonne prestation contre l'Italie, Romelu n'est plus l'attaquant numéro un? Je n'en sais rien, il faut le demander au coach... Mais il est vrai que Romelu n'a pas été bon". On pourrait encore aligner d'autres sorties, se demander aussi comme l'ont fait certains médias si le non match de De Bruyne n'était pas l'expression d'une mauvaise humeur quant à son positionnement sur le terrain. Et enfin, on pourrait même encore se demander, last but not least, si Marc Wilmots est encore derrière ses Diables qu'il n'a pas épargné de critiques. D'autant que mercredi, dans le quotidien Bild, notre coach a eu l'air de se remettre sur le marché des entraineurs. "Si quelque chose se présente, si le projet me plait, si la qualité de vie est là, alors j'en parlerai avec ma famille. Dans ma vie, je veux avoir toujours cette liberté. Je décide". (Sources : Bild, nieuwsblad,hln et dhnet)(Dupk/Picture : Belga)
