Ce Standard-là est à 12 mois de la Proximus League!
Le Standard est malade. Bien malade. Car on ne peut parler de rhume ou d'une migraine passagère quand cette équipe affiche une nouvelle fois une telle pâleur anémique comme samedi soir à Malines.
"Je n'ai pas de baguette magique, même si je viens de Banneux" a commenté, dépité, José Jeunechamps avec la mine d'un médecin affecté aux soins palliatifs.
Trois coaches différents sur le banc de touche, 40 joueurs distincts qui ont enfilé cette saison le "prestigieux" maillot rouche (comme pour mieux souligner les mercatos foireux successifs) et enfin des turbulences dans l'organigramme du club de Sclessin, sont autant de symptômes qui ne trompent pas.
Ce Standard-là apparait désormais comme un oiseau pour le chat du croque-mort. Un oiseau déplumé, sans plus de panache, décharné, arrêté en plein vol... bas, triste. Aux obsèques duquel assiste tout un peuple rouche désabusé et nostalgique d'un passé qui ressemblait à la plus belle des vies.
A moins d'un remède de cheval, voire plutôt d'une résurrection miraculeuse, ce Standard-là ne pourra avoir d'autre objectif la saison prochaine de tenter d'éviter la culbute en Proximus League.
(Dupk/Picture : Belga)