Tagtik

Diables rouges : 1 élu, 39 tocards?

Roberto Martinez succède à Marc Wilmots. La nouvelle a étonné plus d'un observateur. Car si l'ex-coach de Wigan et d'Everton a des qualités reconnues et est un apôtre du jeu offensif, son CV ne correspond peut-être pas tout à fait à celui qui avait été mis en ligne sur le site de l'Union Belge, ni non plus, soyons honnêtes, à celui dont rêvait pas mal de supporters des Diables. De plus, Martinez, lors de son passage chez les Toffees, a eu des relations plutôt conflictuelles avec Kevin Mirallas et Romelu Lukaku. Cependant, toutes ces réserves, tous ces étonnements ou ces surprises feintes sont bien sût le lot de tout choix. Par contre, on s'interrogera plutôt sur la procédure de recrutement utilisée par l'Union Belge de Football qui avait lancé le 18 juillet dernier son fameux appel à candidature sur son site internet et qui aurait, selon ses dires, reçu depuis lors 40 candidatures avant la date butoir du 31 juillet dernier. On s'attendait donc à ce que la Task Force de l'Union Belge se réunisse, fasse le tri, établisse une short list et rencontre les trois ou quatre candidats les plus intéressants sur papier. Et peut-être que la Maison de Verre a procédé ainsi. Mais alors, elle a été d'une rapidité qu'on ne lui connaissait pas. Car annoncer son choix le 3 août, soit moins de 72 heures après la deadline, c'est pour le moins ce qu'on appelle un traitement des dossiers à la hussarde, pour ne pas dire un rythme supersonique. A moins évidemment que les contacts et les négociations avec Martinez ne dataient pas de hier ou d'avant-hier. Que l'appel à candidature n'ait été que du pipeau, un truchement pour détourner les attentions des négociations en cours. Toujours est-il que finalement peu importe. Roberto Martinez sera jugé sur pièce. Dès le premier septembre, lors d'un certain Belgique-Espagne qui n'aura d'amical que le nom entre deux nouveaux sélectionneurs appelés à faire oublier Marc Wilmots et Vicente Del Bosque. (Dupk/Picture : Photo News)   

Pour aller plus loin