Ecoeuré, le gardien de Mouscron a voulu se tailler
Quelle mouche a piqué les Hurlus? Comment expliquer leur non match contre le RSC Anderlecht? Rarement, de mémoire d'observateur 'jupilerproleaguien", on a assisté à une telle démission collective d'une équipe de D1. C'est bien simple, devant Matej Delac, le gardien croate de Mouscron, on avait l'impression dimanche soir que Glen De Boeck avait posé dix cônes pour permettre au Sporting de préparer son match de coupe de jeudi contre Charleroi. A la mi-temps, les stats ont d'ailleurs souligné parfaitement le non-match du REM : lors des 45 minutes initiales, les joueurs mouscronnois n'ont, en effet, commis que 2 fautes. Du jamais vu qu'on ne peut décemment mettre sur le compte d'un quelconque fair-play. Et si la deuxième mi-temps a été un soupçon moins catastrophique (7 fautes et 2 jaunes pour Mouscron), Matej Delac n'en a pas moins eu l'impression d'avoir été abandonné par ses équipiers. D'ailleurs, sans quelques beaux arrêts du même Delac, l'addition aurait été beaucoup plus lourde. "Je ne savais plus ce que je foutais encore sur le terrain" a confié après le match le gardien prêté par Chelsea. "En Croatie ou en sélection nationale, il m'était déjà arrivé de prendre quatre ou cinq buts. Mais sept, jamais. C'était scandaleux. Un jour noir dans ma carrière" a encore ajouté Delac, avant d'admettre qu'il avait même songé à quitter le casse-pipe avant la 90 ème minute. "Nous n'étions pas du tout dans le match. C'était incroyable. Il était impossible d'être plus mauvais. Il n'y avait rien de positif. Est-ce que j'ai voulu quitter le terrain après le septième but? J'y ai pensé, oui" a finalement admis l'infortuné dernier rempart de Mouscron. (Source : Voetbalkrant.com)(Dupk/Picture : Photo News)
Ik wist niet wat ik daar nog stond te doen. Ik heb er in Kroatië of bij de nationale ploeg wel eens vier of vijf tegen gekregen. Maar zeven? Nee, nog nooit. Dit was schandalig. Dit is een dieptepunt in mijn carrière", aldus Delac.
"We zaten absoluut niet in de match. Dit was ongelooflijk, slechter kan niet. Er was niks positiefs aan deze match. Of ik naar binnen wou na de zevende goal? Ik heb er toch even aan gedacht ja. Ik stond daar toch in een schietkraam