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La direction du Standard a joué : elle a perdu

Ce dimanche après-midi, le Standard a sombré corps et âme. Il a coulé à pic, pathétiquement. Et ce, 48 heures à peine après le licenciement de Slavoljub Muslin. Pour Axel Lawarée, le directeur sportif du Standard, la débâcle dominicale subie au Jan Breydel est dès lors difficile à digérer. "On attendait une réaction du groupe après le changement d'entraîneur. Aujourd'hui, Muslin n'était plus là et il y a eu un retour à un système qu'ils affectionnent. Mais on n'a rien vu. Les joueurs doivent se regarder dans le miroir et se remettre en question" a commenté après le match le dirigeant des Rouches dans des propos relayés par le site du quotidien L'Avenir. Cependant, si les joueurs sont ainsi invités à se regarder dans un miroir, selon une formule qui tient pratiquement du tic de langage, la direction du club mosan a également tout intérêt à se poser quelques questions sur le timing choisi pour virer son entraineur serbe. Car se débarrasser d'un coach au lendemain d'une victoire (même si le 3-1 contre Molde était synonyme d'élimination), ce n'est sans doute pas la manière d'agir idéale. Ni sportivement (en remettant en cause dare-dare à la veille d'un match à Bruges le système de jeu de Muslin), ni psychologiquement. Parce que si le système mis en place en quelques semaines par le coach serbe était loin de faire l'unanimité, il tenait néanmoins plus ou moins la route. Or, cet après-midi, le Standard "libéré" de Muslin a dérapé dans le fossé. Comme une voiture sans pilote. (Dupk/Picture : Belga)

 

On avait des critères, un profil bien défini. On avait plusieurs noms mais notre projet est de faire évoluer les bons jeunes que nous avons au club et c’est un entraineur qui, par le passé, a donné la chance aux jeunes. On espère qu’il fera la même chose ici".

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