La Gantoise a-t-elle fait suivre Raman par un détective privé?
Benito Raman est devenu en peu de temps l'un des joueurs les plus populaires à Sclessin. L'attaquant gantois s'est parfaitement intégré à son nouvel environnement. Et son style pugnace y fait merveille. Après une année difficile à Gand et à St-Trond, Raman est donc pleinement de retour sur le devant de la scène du football belge. Il en a sans doute profité pour régler quelques comptes avec son ancien employeur et club formateur contre lequel il porte aujourd'hui de graves accusations. "Ce n'est pas que je suis animé par des sentiments de haine ou de revanche, mais il s'est passé beaucoup de choses que je ne peux pas oublier" a confié Raman dans des propos relayés par le Nieuwsblad et par le Laatste Nieuws. "Est-ce parce que j'étais de Gand? Est-ce parce qu'ils voulaient me protéger? Je ne le comprends toujours pas. Je ne pouvais rien faire sans sans que quelqu'un du club fasse savoir ce que j'étais en train de faire. Lors des Gentse Feesten, j'étais incognito. Pourtant l'entraîneur des gardien a su avec qui j'y étais, ce que j'y ai bu et à quelle heure je suis rentré à la maison. A la longue, j'en ai eu marre" a poursuivi le neo-Standardman. Avant d'accuser la direction des Buffalos. "Savez-vous qu'ils ont même engagé un détective privé pour me suivre? Il a su qu'après le match de Coupe contre Zulte-Waregem, quand j'avais été malade quelques heures avant le match, que j'avais été promener mon chien à minuit. Et que le lendemain, j'étais rentré chez moi à quatre heures du matin. Mais ce jour là, on était en congé" a encore dénoncé un Raman qui dans les deux plus grands journaux flamands pose ainsi clairement la question du droit à la vie privée. (Sources : HLN/Nieuwsblad)(Dupk/Picture : Belga)