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Le C4 de Weiler ou l'art de tacler un coach sur son piedestal!

Le couperet est tombé. René Weiler est remercié. Il paie cash la médiocrité des résultats et du fond de jeu de son Sporting. En soi, sa position était devenue plus que difficile, pour ne pas dire intenable à la tête des Mauves. Reste qu'il n'a pas bénéficié du même soutien contre vents et marées qu'avaient affiché les dirigeants de la Maison Mauve envers Un Ariel Jacobs, un John Van den Brom ou un Besnik Hasi.

Sauf dans les discours, bien sûr.

Ainsi, il y a moins d'une semaine, dans le Sport Foot Magazine, Herman Van Holsbeeck avait totalement exclu un limogeage de son entraîneur. "Weiler reconnaît que le football n'est pas bon mais s'étonne quand même qu'après cinq matches de championnat, on réclame sa démission alors qu'il était champion trois mois plus tôt. On ne va évidemment jamais faire ça" avait déclaré le manager.

Il y a quelques mois, Roger Vanden Stock ne ménageait pas son admiration pour le jeune coach suisse. "Weiler est quelqu'un d'incroyable, qui sait ce qu'il fait et le fait avec une vraie connaissance du football" s'était enthousiasmé le président du RSCA qui n'avait pas hésité à remettre le couvert au mois d'août dernier en dressant dans la DH un monument à son entraîneur.

"C'est un entraîneur de grand talent et nous sommes heureux de l'avoir. Est-il le meilleur entraîneur de mon mandat de président ? Oui, même s'il faut toujours du recul et du temps pour juger. Il a réalisé quelque chose de très fort la saison dernière. Je pense que Weiler est le premier coach qu'on pourrait venir nous piquer depuis longtemps".

 Reste que le Sporting n'a plus besoin d'anti-vol aujourd'hui.

(Dupk/Picture : Photo News)

 

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