Le Standard marque, sa direction fait grise mine
C'est quasiment l'image du match du Club-Standard de ce dimanche. Edmilson Junior marque en deuxième mi-temps le but du 1-2. Les onze Rouches sur le terrain et tout le banc du Standard, Yannick Ferrera en tête, exultent. Puis, les caméras se tournent vers la tribune d'honneur du Jan Breydelstadion, l'objectif fixé sur les dirigeants du Standard. Pas la moindre esquisse d'un mouvement de joie. Ceux-ci restent de marbre, comme celui sur lequel ils avaient sans doute déjà écrit l'épitaphe de Yannick Ferrera ("Ci-gît jeune coach inexpérimenté, arrivé au Standard à la suite d'une erreur de casting"). Même si Bruges a finalement égalisé en toute fin de match, le Standard a ramené un bon match nul de Bruges qui rend un limogeage de Ferrera particulièrement compliqué. Encore que... Le monde du football professionnel a ses lois qui échappent souvent à la logique, du moins à l'entendement du commun des mortels. Il n'en demeure pas moins que le coach a conforté momentanément sa position à Sclessin. Et qu'il s'est empressé de passer à un discours optimiste et offensif avec un message destiné indubitablement à sa direction. "Si tout le monde est à 100% et affiche le même caractère à chaque match, nous pouvons faire une belle saison mais ce ne sera pas toujours le cas. Je suppose que les dirigeants sont occupés sur les transferts" a réagi après le match Yannick Ferrera dont le "je suppose" ressemble furieusement à un petit pied de nez adressé au trio Venanzi-Van Buyten-Renard. (Dupk/Picture : Belga)