Les investisseurs chinois déferlent sur l'Europe du foot
Le quotidien L'Equipe l'annonce : IDG Capital Partners, un groupe d'investisseurs chinois a acheté pour 100 millions d'euros 20% des parts de l'Olympique de Lyon. Un apport de capital que la direction des Gones justifie par la volonté du club de refaire son retard sur le PSG. Mais Lyon n'est évidemment pas le seul club historique à passer cette année sous contrôle chinois. En Espagne, l'Espanyol a été racheté par le Rastar Group, également chinois. L'Atletico a vendu 20% de ses actions au groupe chinois Wanda. L'AC Milan et l'Internazionale, deux géants du football européen, sont eux passés complètement sous le contrôle de holdings chinois. Tout comme West Bromwich en Premier League. On pourrait continuer d'énumérer des noms de clubs (ADO Den Haag, voire l'Antwerp qui a signé un partenariat avec un club chinois, etc.), mais ce qui est sûr, c'est que le centre de gravité financier du football international est en train de se déplacer vers l'Orient. Ainsi, la FIFA a signé un important contrat commercial avec le Wanda Group. Et si la Premier League fait exploser ses recettes des droits télé, elle le doit principalement à son ancrage de plus en plus manifeste en Asie en général et en Chine en particulier. Est-ce inquiétant? Pas nécéssairement. En tout cas pas davantage que les investissements en pétro-dollars qui depuis une décennie apportent des liquidités à quelques uns des plus grands clubs anglais, espagnols et français. Il n'en demeure pas moins que les pouvoirs de décision dans le football international s'éloignent de plus en plus du vieux continent. (Dupk/Picture : Belga)