Les vérités de Weiler
Le quotidien Het Laatste Nieuws a eu la bonne idée de demander à Marc Degryse d'aller interviewer René Weiler. Car dans ses chroniques, ces dernières semaines, l'ancien Diable Rouge a été particulièrement critique par rapport au jeu développé par le Sporting d'Anderlecht. Le Soulier d'Or de 1991 a relevé le défi et a posé les questions qui fâchent ou qui peuvent fâcher actuellement du côté du Vanden Stock. Et comme le coach suisse a joué le jeu, cela a donné un entretien plus qu'intéressant. Ainsi, à propos de Stanciu et du dernier mercato estival de la Maison Mauve, l'entraîneur de la Maison Mauve n'a pas tourné autour du pot. Pour lui, son meneur de jeu roumain traverse une crise de confiance qui serait dûe à la top grande pression qui pèse sur ses épaules. Aussi, Weiler se sent placé devant un dilemme. "Je lui donne du temps, mais je dois réfléchir à la quantité de crédit que je peux encore accorder à Stanciu" explique l'ancien mentor du FC Nürnberg. "J'hésite. Dois-je le mettre sur le banc? Je veux rester correct avec les autres joueurs. Ils méritent également ma confiance. Ils ont aussi droit à une chance". Bref, le message est clair à l'égard du transfert à 10 millions d'euros qui n'a plus trop intérêt à gamberger. Interpelé par Degryse sur le mercato réalisé cet été par son employeur, Weiler formule par ailleurs plusieurs regrets. "Nous avons trop d'artistes mais trop peu de personnalités" constate le T1 du Parc Astrid. "Et le club a laissé partir des joueurs que je voulais conserver. Pour diverses raisons que je respecte et que j'accepte. Mais dis-moi : qu'est-ce qui est resté de la défense de l'année passée? De l'entrejeu? De l'attaque? Et au dernier jour du mercato, on a encore vendu Sylla dont je disais 'ne le laissez pas partir, j'en ai absolument besoin" lache le successeur de Besnik Hasi qui doit donc, à l'entendre, tout reconstruire sur le terrain de la Maison Mauve. (Source : hln.be)(Dupk/Picture : Belga)