Football

Le football italien a-t-il mangé son pain noir? La saison passée, le renouveau a été manifeste avec trois clubs transalpins qui ont joué les premiers rôles dans les deux grands tournois de l'UEFA. Cette année devrait donc être celle de la confirmation. Et les principaux clubs de la Botte n'ont d'ailleurs pas hésité à délier les cordons de leur bourse pour accroître encore la compétitivité de leurs effectifs. Ainsi, la Serie A, avec 509 millions d'euros de transferts entrants, est actuellement la plus dépensière d'Europe, après, bien sûr, la Premier League anglaise (904 millions d'euros). L'AC Milan s'est montré le plus offensif, grâce notamment à l'entrée dans le capital du club de Bee Taechaubol, le milliardaire thailandais qui a cautionné un mercato à 87,9 millions d'euros, alors que les Rossoneri n'ont vendu que pour 9,6 millions d'euros de joueurs. La Juventus et l'Inter, respectivement avec 114,1 et  63,7 millions d'euros de dépenses, ont été les deux autres grands animateurs d'un mercato estival qui n'est pas encore terminé. Cependant, Bianconeri et Nerazzuzzi, ont également pas mal vendu pour financer leurs campagne de transfert. Il n'en demeure pas moins que cette nouvelle frénésie d'acquisitions qui caractérise cet été les grands clubs de la Serie A est accompagnée par un recentrage du football italien. Cette saison, les clubs de la Péninsule devront en effet compter dans leur noyau A de 25 joueurs au moins huit joueurs formés en Italie. Et la saison prochaine, la mesure sera encore plus contraignante, puisque les clubs italiens devront inscrire dans leur noyau A au minimum quatre joueurs formés au club. Pour rappel, Proximus 11+ retransmet en direct ce samedi le match Hellas Verone- AS Rome à partir de 18h) (Dupk/Picture : Belga)