Money Money : le match auquel ne s'attendait pas les Diables?
Bart Verhaeghe, le président de Bruges, par ailleurs poids lourd de la Pro League, mais aussi de l'Union Belge de Football dont il assure la vice-présidence, veut en finir avec l'héritage de Steven Martens, l'ex-CEO de l'UB, qui avait concédé aux footballeurs internationaux belges un système de primes hallucinantes (60% du montant des recettes encaissées par l'UB lors des tournois internationaux, plus une participation aux bénéfices sur les droits d'images).
Ainsi, lors de l'Euro 2016, grâce à ce système, chaque Diable avait touché 360.000 euros de primes pour le parcours jusqu'en quarts de finale. A titre de comparaison, les internationaux français n'avaient perçu de leur Fédération que 250.000 euros en primes, alors qu'ils avaient atteint la finale du tournoi.
Cette semaine, donc, Bart Verhaeghe a décidé de passer à l'attaque pour faire plier les Diables intransigeants qui ne jurent jusqu'ici que par le contrat signé avec Martens. Selon le quotidien Het Nieuwsblad, l'homme d'affaires flandrien a laissé entendre aux agents des Diables et aux Diables eux-mêmes que ceux parmi eux qui n'accepteraient pas une réduction de 40% de ces primes, ainsi qu'un renoncement aux droits d'image risquaient de ne pas être repris pour le Mondial en 2018.
Une réunion avec les représentants des Diables (Courtois, Hazard, Vertonghen, Kompany?) aura lieu au mois de mars, avant le match qui opposera les Diables à la Grèce. Une réunion qui pourrait bien avoir l'allure d'un match à couteaux tirés.
(Dupk/Picture : Photo News)