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Muslin ne comprend pas son licenciement

Quand le Standard a recruté Slavoljub Muslin, on savait déjà que l'entraineur serbe ne serait qu'un intérimaire pour assurer la transition entre le Standard de Duchâtelet et celui de Venanzi. Car l'ex-entraineur de l'Etoile Rouge n'a pas l'habitude de s'éterniser dans les clubs qui l'emploient comme l'indique son CV (10 clubs entrainés ces 10 dernières années). Mais en le licenciant seulement après cinq matches de championnat et quatre matches de Coupe d'Europe, la direction de Sclessin a décidé de précipier le cours des choses, reconnaissant de facto une formidable erreur de casting. Du côté de l'entraineur serbe, par contre, sa mise à l'écart bute sur un mur d'incompréhension. "Les principaux rivaux du Standard ne se portent pas mieux" observe Muslin dans les pages des quotidiens du groupe Sudpresse. "Les équipes qui jouent traditionnellement le haut de tableau, comme Anderlecht, Bruges, Genk et même La Gantoise, le champion en titre, n'ont pas pris plus de points ou pas beaucoup plus de points que nous, se créent moins d'occasions et jouent moins bien que ce que nous l'avons fait face à Ostende et Molde". Pour le désormais ex-coach de la Maison Rouche, sa direction aurait dû se montrer beaucoup plus patiente et surtout plus indulgente. "Lorsque j'ai été engagé, on m'avait demandé de mettre l'accent sur les jeunes joueurs de l'Académie. C'est une volonté très honorable, mais cela réclame de la patience, du temps pour les faire mûrir et progresser. Plus de deux mois en tout cas..." a encore regretté Slavoljub Muslin. (Source : Sudpresse)(Dupk/Picture : Belga)

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