Pellegrini ou lorsque la revanche est un plat qui se mange show
Contre le Real de Madrid, Manchester City tentera de jeter ce mardi soir les bases d'une qualification pour la finale de la Champions League. Pour Manuel Pellegrini, ce serait une belle revanche contre un club madrilène et un président qui l'avaient licencié en 2010, alors que le Real avait terminé la saison en Liga avec un nombre record de points (96). Mais la direction de la Casa Blanca lui avait tenu rigueur d'avoir terminé à la deuxième place, derrière le FC Barcelone (99 points). L'Ingénieur qui avait déjà réussi à mener le "petit" Villarreal en demi-finales de la Champions League (2005-2006) a bien digéré depuis lors son éviction en rebondissant à Malaga qu'il a mené en quarts de final du Bal des Champions, puis à Manchester City. Car à l'Etihad Stadium, le coach andin est également parvenu à marquer l'histoire des Citizens de son empreinte. Pourtant, il sera invité en fin de saison à céder sa place à Pep Guardiola. "Quand je suis arrivé, ce club n'était jamais sorti des poules en Ligue des champions" a expliqué l'entraineur des Sky Blues. "En Angleterre, on est l'équipe qui marque le plus. On a gagné un championnat, deux coupes et je suis content avec ça. Je ne m'évalue pas en fonction des titres remportés" a ajouté un homme qui passe pour être avant tout pour un fin tacticien, féru de jeu offensif, mais aussi de fair-play. Alors, Manchester City en finale de la Champions League? Ce serait en tout cas un double pied de nez du Chilien au Real et à ... Manchester City. (Dupk/Picture : Belga)