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Sa Pinto "Je suis un homme de guerre et de bataille"

Le Standard, c'est désormais du costaud. C'est un bloc homogène, solidaire, travailleur, bien organisé qui est dorénavant capable de se priver de l'une ou l'autre de ses individualités, puisque les Rouches ont réussi à éliminer le RSC Anderlecht en se passant des services de Paul-José Mpoku, le Monsieur 50% du club de Sclessin. Mais mercredi soir, au Parc Astrid, on ne retiendra pas pourtant pas que l'excellente copie remise par les Liégeois.

Le show de Sa Pinto en seconde mi-temps après avoir été la vague cible d'un jet de gobelet de bière, la théâtralité du coach portugais qui en comparaison ferait passer la Commedia dell'Arte pour du théâtre norvégien minimaliste, ont presque volé la vedette au match lui-même. Reste qu'après la rencontre, Sa Pinto, dans son style propre et inimitable (encore que...), s'est défendu au micro de Stéphane Pauwels sur Club RTL.

"On m'a envoyé quelque chose, j'ai senti quelque chose tomber lourdement sur mon pied. Je me suis tenu pour voir ce que j’avais car je n’ai pas vu ce qui tombait sur moi. Était-ce nécessaire de tomber par terre ? Et les jets de projectiles, c’est bien?" a expliqué l'entraîneur portugais qui a poursuivi ensuite en revenant sur son renvoi en tribune et en justifiant son pétage de plomb, sa furia extravagante.

"J'ai pris quelque chose sur le pied et j'ai dû sortir du terrain, ce n'est pas normal. Je n'accepte pas qu'on retourne la situation. Je suis nerveux à cause de cette situation. Tu ne peux pas laisser se passer une situation pareille ! Si la bière tombe sur ma tête, le match est terminé ! Aujourd'hui, c'est une bière et demain, c'est autre chose. Mais bon, je vais me relever. Je suis un homme de guerre et de bataille" a conclu un coach finalement très heureux d'avoir mis ...en bière le RSC Anderlecht dès les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique.

(Source : club rtl)(Dupk/Picture : Belga) 

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