Sa Pinto, une formidable erreur de casting?
Décidément, les saisons se suivent et se ressemblent à Sclessin. Le Standard a sombré corps et âme contre un Zulte-Waregem qui est venu lui administrer une leçon de football. Comme tant de fois l'an dernier, le match des Rouches s'est résumé à 20 minutes dignes de ce nom et à 70 minutes de dérive, de désolation et d'apathie inexplicables.
Pas de fond de jeu, pas de grinta, pas de niaque, énormément de maladresses de la part de footballeurs qui semblent si peu concernés par le sort de leur club. Le Standard avait terminé la saison passée avec 39 points sur 90. Aujourd'hui, avec 3 sur 12, il reste dans la moyenne.
Inquiétant? Oui, et doublement même. D'une part, car on ne voit pas, pour l'heure, de solutions se profiler à l'horizon. D'autre part, car Sa Pinto le coach, ne semble pas prendre conscience des problèmes.
"Cette défaite n'est pas la vérité du match" a laissé tomber le mentor de Sclessin.
De plus, hier à l'interview sur Proximus 11, il s'est montré d'une arrogance incroyable face à Mathieu Istace qui lui posait pourtant des questions du plus élémentaire bon sens.
Sa Pinto s'est pris pour Mourinho, alors que son cv comme entraîneur devrait l'inciter plutôt à pas mal de modestie puisqu'il n'a pas encore prouvé grand chose dans les sept clubs où il a sévi ces ... cinq dernières années.
L'ancien international portugais s'est montré insolent et de mauvaise foi dans un monologue impoli, erratique et pitoyable au diapason finalement de la prestation de son équipe.
Si Sa Pinto tient ce genre d'analyse dans son vestiaire, le Standard n'est pas sorti de l'auberge.
(Dupk/Picture : Photo News)