Vermaelen, victime du "syndrome de la FIFA"?
Thomas Vermaelen a été victime d'une nouvelle blessure musculaire qui l'écartera durant trois semaines des terrains. La fragilité musculaire du défenseur belge est en cause. Mais pas seulement.
Thomas Vermaelen a connu un excellent début de saison avec le FC Barcelone. Malgré la rude concurrence, il s'est imposé comme titulaire dans la défense des Blaugranas. Son intransigeance défensive, sa bonne relance et son excellent jeu de tête ont fait l'unanimité du côté du Camp Nou.
Mais samedi, le Diable Rouge a été à nouveau frappé par un mauvais sort, puisqu'il a été contraint de quitter la pelouse à la 27 ème minute du match Atletico-Barça pour cause d'une blessure musculaire au mollet. Du coup, la question de la fragilité musculaire de l'ancien capitaine d'Arsenal se repose.
Mais ce pourrait bien ne pas être la seule explication de sa blessure. Bien sûr, le défenseur belge vient d'enchainer trois gros matches en huit jours (Bosnie, Chypre et Atletico) et sa fragilité musculaire a été soumise à rude épreuve. Certains médias espagnols, voient dans cette blessure une conséquence des 2 deux rencontres disputées par Vermaelen avec les Diables et appellent ce type d'accident le "syndrome de la FIFa".
Cependant, Vermaelen n'est pas le seul joueur de Luis Enrique à avoir connu ces dernières semaines des pépins physique.Dani Alves, Adriano, Claudio Bravo, Jordi Alba, Douglas et Sergi Roberto l'ont tous devancé à l'infirmerie du Camp Nou. D'autres journaux ibériques imputent plutôt cette hécatombe à la tournée américaine estivale du FC Barcelone. Car si cette tournée a été lucrative pour les caisses du club catalan, elle n'a pas représenté une campagne de préparation idéale pour des joueurs qui entre deux matches ont dû répondre à des tas de sollicitations publicitaires plutôt que s'entrainer.
Avec en plus, dès début août, la Supercoupe d'Europe et la Supercoupe d'Espagne au programme de l'équipe, les stars blaugranas paraissent dès lors avoir débuté leur saison sans échauffement. Une explication qui vaut ce qu'elle vaut, même si pour Thomas Vermaelen, ça lui fait une belle jambe.
(Dupk avec LPR/Picture : © Belga)