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Weiler, stop ou encore?

Le Sporting d'Anderlecht a été battu par Zulte-Waregem. Les Mauves ont livré une première mi-temps correcte, avant de s'effondrer sous les coups de boutoir et surtout l'enthousiasme de l'équipe de Francky Dury. La seconde mi-temps des joueurs de René Weiler a été tout simplement catastrophique, cafardeux comme un chant mélancolique inspiré par la Muse Résignation. Bousculés, les Anderlechtois n'ont jamais donné l'impression de vouloir se révolter. Plus christiques que le Christ, les Hanni & Co ont tendu la joue gauche, puis la droite et se sont pris une beigne de chaque côté en disant presque merci. Menés 3-2, les Mauves ont attendu patiemment la fin de la rencontre sans réagir. A croire qu'ils étaient occupés à livrer un tout autre match que celui qui leur était proposé au Stade Arc-en-Ciel. Car le divorce entre le vestiaire du Parc Astrid et le coach suisse semble de plus en plus patent. Les deux parties n'hésitant pas ces dernières semaines à se balancer des tas d'amabilités par médias interposés. A moins d'une soudaine réconciliation dans les prochains jours entre les joueurs et leur coach, on voit mal la cohabitation se poursuivre encore longtemps. Et des rumeurs d'une révolution de palais commencent d'ailleurs déjà à se faire entendre. Ainsi, un scénario d'un licenciement de Weiler (malgré ses quatre ans de contrat) n'apparait plus du tout irréaliste. Certains médias voient même déjà Nicolas Frutos prendre le relais jusqu'en fin de saison, avant de le céder à Hein Vanhaezebrouck. Reste que la Maison Mauve sait parfois se montrer patiente. Dans un passé récent, ses dirigeants ont maintenu leur confiance à Ariel Jacobs d'abord, à John Van den Brom ensuite et à Besnik Hasi enfin alors que leur position paraissait intenable. Alors, Weiler, stop ou encore? (Dupk/Picture : Belga)

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