Conflits

Pour forcer cette immense île à devenir américaine, le nouveau président élu est prêt à tout, et notamment à imposer des tarifs douaniers colossaux. 

La Première ministre du Danemark, Mette Frederiksen, après un entretien téléphonique de 45 minutes avec Donald Trump, a fait un point sur la situation auprès de la presse. Ce jeudi 16 janvier, elle a donc annoncé que le milliardaire républicain n’avait pas l’intention de retirer sa menace de droits de douane punitifs, portant sur les produits danois, en vue de contraindre le Groenland à devenir américain. 

Rappelons que Donald Trump, en 2019, avait déjà proposé de racheter ce vaste territoire danois (autonome). Emplacement stratégique, réserves minières et pétrolières inexploitées…, le Groenland a de quoi susciter les convoitises.

Mette Frederiksen a également souligné que le président américain élu avait, durant la conversation, "laissé entendre que, malheureusement, une situation pourrait survenir dans laquelle nous travaillerions moins ensemble qu’aujourd’hui, dans le domaine économique. Ce n’est pas du tout quelque chose que nous recommandons à qui que ce soit". "La situation est grave", a-t-elle ajouté. "Nous ne voulons avoir aucun conflit avec les Américains dans le domaine commercial". 

Et la Première ministre d’affirmer que cet entretien avec Trump, qui soutient que le Groenland est indispensable à la sécurité économique des Etats-Unis, ne lui avait en aucun cas permis de "dévaloriser le sérieux" de ses déclarations.

(Manon Pierre - Source : L’Indépendant - Illustration : Unsplash)