5 albums essentiels de AC/DC et quelques concerts…
Comme la plupart des groupes rock en activité depuis environ un demi-siècle, les Ecossais d’Australie (pour résumer) s’appuient eux aussi sur un passé glorieux. Même si l’album "Power Up" en 2020 est composé d’inédits...
Même si le guitariste Angus Young apprécié toujours autant ses culottes courtes d’écolier turbulent et sa casquette de diablotin, les affres de l’âge commencent inévitablement à imposer leur loi. En 2016, AC/DC a presque été coupé du réseau. En mai de cette année, un communiqué laconique annonce en effet que Brian Johnson souffre de gravissimes problèmes d’audition. Ils se voit obligé de céder le micro pour les dernières dates de la tournée. Et c’est Axl Rose de Guns’n Roses qui prend le relais au pied levé. Quelques semaines plus tard, la fratrie Young est décimée avec les décès successifs de Malcolm et George. La survie d’AC/DC ne tenait plus qu’à un fil ! Heureusement, grâce à un appareil auditif sophistiqué pour Brian Johnson et grâce à la volonté farouche d’Angus, l’album "Power Up" voit finalement le jour en octobre et se hisse à la première place des venres dans pas moins de 18 pays. Aux côtés des classiques du groupe, il constitue l’ossature de la tournée actuelle et lui donne même son nom.
Mais quels sont donc, selon nous, les cinq albums essentiels d’AC/DC ? Et pour quelles raisons ?
1. "High Voltage" - 1975
Placé stratégiquement en ouverture, le titre "It’s A Long Way To The Top (If You Wanna Rock’n Roll)" en dit long sur les ambitions du groupe et la difficulté d’y parvenir ! La version internationale compile le meilleur de leurs deux premiers albums australiens "High Voltage" et "T.N.T.". Les riffs incisifs d’Angus et la voix rocailleuse de Bon Scott constituent déjà le socle du groupe, un hard-rock alors teinté de boogie si caractéristique.
2. "Dirty Deeds Done Dirt Cheao" - 1976
Un an plus tard, "Dirty Deeds" enfonce le clou. Le boogie incendiaire est toujours présent ("There’s Gonna Be Some Rockin"). Leur humour volontiers salace et leur détestation de l’autorité sont aussi au rendez-vous ("Big Balls"). Et toujours cette envie irrépressible d’arriver au sommet et, dans la foulée, de remplir son compte en banque ("Ain’t No Fun Waiting To Be A Millionaire"). Pas encore de succès international mais on n’en est plus yrès loin…
3. "Let The Be Rock" - 1977
Avec ses accents boogie voir même blues (et toujours la voix de Bon Scott), l’album est caractérisé par les duels épiques des frères Angus et Malcolm Young à la guitare ainsi que pas les premiers succès d’envergure du groupe : "Hell Ain’t A Bad Place To Be" et surtout "Whole Lotta Rosie".
4. "Highway To Hell" - 1979
Sorti en juillet 1979, cet album est le dernier avec Bon Scott au chant (il décède en janvier 1980) et le premier produit par Robert John Lange (dans l’espoir de leur donner un son plus radiophonique). Son arrivée, imposée par la branche américaine de leur label Atlantic, suscite de fortes tensions à l’intérieur du groupe. Pourtant, hymnes incendiaires par excellence, "Highway To Hell" et "If You Blood (You’ve Got It)" leur permettent enfin de tutoyer les sommets.
5. "Back In Black" - 1980
Ce septième album studio sorti en juillet s’écoute bien entendu comme un hommage à Bon Scott. Sans être un sosie vocal, son successeur Brian Johnson s’inscrit cependant dans la même lignée et, preuve de sa rapide intégration, il participe à l’écriture des titres avec les frères Angus et Malcolm Young. Encore une fois, AC/DC y grave quelques-uns de ses futurs classiques : "You Shook Me All Night Long", "Back In Black" et bien évidemment "Hell’s Bells".
Quelques concerts à venir :
9 août : Festivalterrein - Dessel (Belgique)
13 août : Hippodrome de Longchamp - Paris (France)
17 août ;: Croke Park - Dublin (Irlande)
(AK - photo : © Etienne Tordoir)
Photo : Angus Young avec AC/DC sur la scène de Forest-National à Bruxlles (Belgique) en février 1982 (© Etienne Tordoir)