Né un 2 juin : Tony Hadley (Spandau Ballet), icône des nouveaux romantiques
Né en 1960 à Londres au Royaume-Uni, Tony Hadley, icône des Nouveaux Romantiques fête aujourd'hui son 64ème anniversaire
L’ancien chanteur de Spandau Ballet reste l'icône par excellence du mouvement "New Romantics" (Nouveaux Romantiques) apparu dans les clubs londoniens, comme le célèbre Blitz (une boîte de nuit ouverte par Rusty Egan et Steve Strange de Visage), à la fin des années 70. Avec des groupes comme Duran Duran ou Spandau Ballet, ce mouvement marquait, d’une certaine manière, le retour du glamour et des paillettes dans la musique anglaise. Même si, à leurs débuts, ses protagonistes ne possédaient pas un sou vaillant pour peaufiner leur look. On est alors bien loin du "No Future" prôné par les punks, des Sex Pistols à Cockney Rejects. "Punk Is Not Dead" clament pourtant encore les derniers survivants du mouvement iconoclaste. Mais le coeur n’y est plus vraiment...
Vu comme un style musical, les New Romantics sont encouragés par de nouveaux magazines comme "The Face" et "i-D" qui apparaissent dans les kiosques au même moment. Et Spandau Ballet, avec ses chemises à jabot et son extravagance soignée, s’impose comme une des têtes de file de cette tendance. Du mouvement punk, ils ne gardent qu'une farouche volonté d’indépendance en montant leur propre label, baptisé Re-formation.
En 1980, leur premier single "To Cut A Long Story Short" (avec ses nombreux remixes et versions étendues pour les discothèques) est un succès immédiat. Leur premier album "Journeys To Glory" démontre clairement leurs ambitions d’atteindre les sommets. Ce sera le cas deux ans plus tard avec l’album "True" et sa plage titulaire sirupeuse qui atteint la première place un peu partout dans le monde. Jackpot!
Spandau Ballet enregistrera encore trois autres albums, "Parade" (1984), "Through The Barricades" (1986) et "Heart Like A Sky" (1989) qui passeront relativement inaperçus. Leur étoile commence à pâlir et l’une ou l’autre re-formation temporaire n’y changeront rien. Le chapitre est bel et bien clos.
Progressivement, d’album en album, Tony Hadley se métamorphose en "crooner" au point de consacrer l’essentiel de son dernier spectacle à des reprises de Frank Sinatra, de Tony Bennett et Ella Fitzgerald. Sans jamais abandonner totalement les refrains qui construisirent sa réputation dans les années 80, "Only When You Leave" et "The Freeze", "Chant n°1" et "Gold" entre autres.
Anecdote : Rien à voir avec Maurice Béjart ou "Casse Noisette", Spandau Ballet doit son nom à la sinistre prison de Spandau près de Berlin dans laquelle, unique locataire du lieu pendant des années, Rudolf Hess était emprisonné jusqu’à son suicide en 1987
(Pic : © Etienne Tordoir)
Légende : Tony Hadley lors de l’enregistrement d’une émission télé à Middelkerke (Belgique) le 18 juillet 1984 (© Etienne Tordoir)
Quelques concerts à venir :
7 juin : Cathedral - Blackburn (Royaume-Uni)
4 août : Capesthorne Hall - Cheshire (Royaume-Uni) avec Midge Ure, Peter Hook e.a.
24 aout : Klein Strand - W Festival - Ostende (Belgique avec e.a. Fischer-Z, Adam Ant, Kid Creole, Thomas Dolby. Plus d’info sur w-festival.com
30 aout : Spa Grand Hall - Scarborough (Royaume-Uni)
31 aout : Lighthouse - Poole (Royaume-Uni)