Mons condamné à un impossible exploit
En allant s'imposer à Gand ce week-end, les Renards ont certes montré un net regain de forme, mais de là à imaginer qu'ils puissent aller s'imposer à Anvers, il y a un pas que même les Montois eux-mêmes ne franchiront pas. Lors du match aller, à la Mons Arena, les Borains avaient été battus de neuf points. Pour rejoindre Alost en finale de la Coupe, c'est donc un véritable exploit qu'il faudrait aller forger à Anvers. Même si Roel Moors est toujours blessé au pied droit et même si les Giants se sont inclinés de 5 unités à Louvain samedi, on voit mal les troupes d'Eddy Casteels céder leur place pour cette finale qui sera disputée dans leur propre salle. A Mons, on ne se berce donc pas d'illusions et c'est plutôt l'identité du futur remplaçant d'Arik Shivek qui alimente les bruits de couloirs. Yves Defraigne et Jean-Marc Jaumin sont les deux noms les plus souvent cités pour reprendre le job du coach israélien. "C'est inévitable que ces deux noms reviennent, puisqu'il s'agit de deux anciens de la maison", admet dans L'Avenir le manager Thierry Wilquin. "Mais je reste d'abord focalisé sur les prochains objectifs sportifs. À commencer par celui de ce (mardi) soir. Notre niveau de jeu actuel n'incite pas à croire à un renversement de situation, mais sait-on jamais...", souligne-t-il. Dans le camp anversois, on se garde de tout triomphalisme prématuré. "Méfions-nous d'un excès d'euphorie", prévient le président des Giants, Roger Roels, dans Het Laatste Nieuws. "La semaine passé, Louvain aussi était considéré comme le grand favori face à Alost. Nous ne pouvons pas nier que l'affaire est bien engagée mais nous devons rester prudents", insiste-t-il. La blessure de l'emblématique Roel Moors peut-elle nuire au rendement du groupe ? "A Louvain, l'absence de Roel s'est fait nettement sentir. Il était jusque là dans une excellente forme et jouait à un haut niveau. Mais notre noyau est suffisamment large pour compenser son absence", juge le président anversois. (LB/Picture : Belga)