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Vendredi passé à Paris, pour la toute première apparition du breaking aux Jeux olympiques, la breakeuse australienne Rachel «Raygun» Gunn, âgée de 36 ans, a complètement raté sa prestation. Lors des trois confrontations auxquelles elle a pris part, aucun point ne lui a été accordé par les membres du jury. 

Ces derniers sont d’ailleurs devenus la cible de sa famille. “C’était une compétition très serrée et les juges recherchaient clairement un certain style de break qui n’était pas celui de Raygun”, a déclaré le beau-père de la breakeuse, Andrew Free, sur les réseaux sociaux. Et de conclure : “ils sont sensés noter cinq aspects différents, mais ils n’ont pas récompensé l'originalité et la musicalité de Raygun, ce qui l’a mise en difficulté. Malgré tout, elle a représenté l’Australie (…) avec courage et dignité”.

De son côté, Raygun répond aux critiques en expliquant son choix “artistique” à la chaîne de sport américaine ESPN. “Mon objectif était d'apporter quelque chose de nouveau, différent et créatif - c’est ma force, la créativité. Je savais que je ne pouvais pas rivaliser avec les filles sur leurs points forts, comme la dynamique et les mouvements puissants, alors j’ai choisi d’explorer l’art et la créativité (…)”. 

En attendant, ses mouvements continuent de susciter les moqueries sur la toile. Les comparaisons se sont multipliées, certains l’identifiant à un kangourou “se tortillant sur le sol”, d’autres voyant à travers ses enchaînements le personnage ridicule de dessin animé, Homer Simpson, se roulant à terre.  

(AsD - Source : Demotivateur - Illustration : Unsplash)

Australian Olympic breakdancer Rachael Gunn has a PhD in breakdancing and dance culture. “All my moves are original,” she told reporters after her performance. pic.twitter.com/8to8quMx9y

— Michael Nayna (@MikeNayna) August 10, 2024