"Pays sans peuple, la Belgique ne gagnera jamais le Mondial"
La rédaction du quotidien russe Sovietski Sport est partagée. Il y a trois jours, un journaliste russe donnait les Diables dans le dernier carré de cette Coupe du Monde. Aujourd'hui, un autre rédacteur explique pourquoi les Belges ne seront jamais champions du monde. Avec des arguments pour le moins surprenants et qui sont à ranger dans la catégorie "préjugés"!
Pour Sovietski Sport, l'un des principaux médias sportifs russes, les Diables Rouges font partie du Top 6 mondial des sélections avec la plus grande valeur marchande. Toutefois, écrit-il non sans raison, - et le journal cite l'exemple de l'Islande -, le football n'est pas qu'affaire d'argent, mais d'équipe. Or, et c'est là que le bât blesserait pour les Belges qui par la nature et l'essence même de leur pays seraient incapables d'avoir encore une équipe (sic!).
"De fait, en Belgique, il y a trois langues officielles : le néerlandais, le français et l'allemand. Les gens qui habitent le pays passent souvent par l'anglais pour essayer de se comprendre. Comment dans de telles conditions peut-on bâtir une équipe? De plus, à la tête de l'équipe, il y a un entraîneur qui ne parle aucune des trois langues officielles du pays" observe Sovietski Sport qui ne s'arrête pas en si bon chemin.
"En Belgique, la population est divisée. Il n'y a pas d'unité dans les têtes, alors comment forger une unité sur le terrain? Et puis regardez qui est sur le terrain. Il suffit de prendre l'équipe qui a disputé le dernier match amical. Le Congolais Romelu Lukaku joue en attaque, il est épaulé par l'Espagnol Carrasco et par le Martiniquais Witsel. Et dans les buts, il y a le Flamand Courtois." poursuit tout en clichés l'un des deux grands quotidiens sportifs de référence en Russie qui conclut son 'analyse' en pointant le manque de ferveur populaire que susciteraient les Diables Rouges.
"Savez-vous combien de personnes ont fait (de Belgique) le déplacement pour soutenir leur sélection nationale qui est une des favorites du tournoi? A peine un peu plus de 1.000. Le modeste Panama, un pays qui se trouve à l'autre bout du monde, peut compter sur bien plus de supporters à Sotchi. Les Belges ne jouent pour personne. A part leur entraîneur, personne n'exige d'eux un résultat.
Or, quand votre travail n'intéresse personne, quelque part, vous n'avez pas trop envie de le faire" affirme en guise de pompon d'inepties l'historique journal fondé en 1924.
(Dupk/Picture : Belga)