Tagtik

Quels sont les atouts de l'Australie?

Seule équipe à ne pas avoir de sélectionneur au moment du tirage au sort, les Socceroos ont obtenu leur billet pour le Mondial pour la quatrième fois d'affilée après une longue épopée de 22 matches qualificatifs. Il ne reste plus grand chose de l'équipe de 2014, car les Australiens de la génération 2018 jouent désormais aux quatre coins de l'Europe (comme Danny Vukovic, de gardien de but du Racing Genk ou Matthew Ryan, ex-Club Bruges et désormais actif à Brighton, en Premier League).

Tim Cahill, le réservoir d'expérience

Avec 105 sélections à son actif, Tim Cahill est le réservoir d'expérience de cette équipe. En Russie, il peut même devenir un des rares joueurs à avoir marqué dans quatre Coupes du Monde successives. A 38 (!) ans, il a encore démontré toute son utilité lors de la campagne de qualification: il a inscrit 11 buts, dont un décisif lors des prolongations contre la Syrie. Ancien joueur de Millwall et Everton, il a joué ces trois dernières saisons en Chine et en Australie. Mais il a fait une dernière pige à Millwall depuis janvier pour affûter ses crampons avant la Coupe du Monde.

Mile Jedinak, le colosse des Antipodes

Mile Jedinak est le capitaine indomptable des Socceroos et participe à son troisième Mondial. Ce demi défensif barbu a éclaté à Crystal Palace, où il a évolué de 2011 à 2016. A 33 ans, il joue désormais à Aston Villa, avec John Terry dans son dos, le club remontant en Premier League la saison prochaine. Il compte 70 sélections et a inscrit 18 buts, ce qui n'est pas mal vu son poste. Son triplé face au Honduras en play-offs a validé le ticket des Aussies pour cette Coupe du monde. Tacleur infatigable, véritable colosse, haranguant sans cesse ses troupes de la voix, il est le véritable leader et l'exemple de cette sélection.

L'entraîneur Bert van Marwijk

Bert van Marwijk n'a repris l'équipe qu'en janvier 2018 mais tout le pays espère qu'il fera mieux que son compatriote Guus Hiddink, lequel avait emmené les Socceroos vers leur meilleure performance lors du Mondial allemand de 2006. L'Australie avait alors terminé deuxième de son groupe derrière le Brésil mais devant la Croatie et le Japon. Ils étaient ensuite tombés sur un os avec l'Italie. Anecdote amusante, Van Marwijk avait déjà qualifié l'Arabie Saoudite pour ce Mondial 2018 mais, s'étant disputé avec la fédération saoudienne, il a quitté son poste. C'est un entraîneur qui connaît le haut niveau: lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, c'est lui qui avait emmené les Hollandais jusqu'en finale (défaite 1-0 face à l'Espagne).

(LpR/Picture : Belga)

Pour aller plus loin