Quels sont les atouts du Japon?
Qualifiés pour la sixième fois d'affilée, les Japonais devront être costauds pour sortir d'un groupe relevé. Mais le limogeage houleux de Vahid Halilhodzic à deux mois du début de la compétition a fait naître le doute. Après 2002 et 2010, le Japon atteindra-t-il les huitièmes pour la troisième fois de son histoire?
C'est ce qu'espère le nouveau sélectionneur Akira Nishino. Hiroki Sakai, Eiji Kawashima (une vieille connaissance), Keisuke Honda, Maya Yoshida ou Shinji Kagawa font déjà figure d'anciens dans cette équipe relativement jeune. Attention, en 2002 et en 2010, les Japonais avaient tiré leur épingle du jeu dans des groupes difficiles. En 2002, les Japonais avaient terminé premiers d'un groupe composé de la Belgique, la Russie et la Tunisie. En 2010, ils s'étaient qualifiés pour les huitièmes en se classant derrière les Pays-Bas mais devant le Danemark et le Cameroun.
Eiji Kawashima, un mythe entre les perches
Le mythique gardien du Japon est bien connu des pelouses belges. Eiji Kawashima a joué entre 2010 et 2015 en Jupiler Pro League, d'abord au Lierse, puis au Standard. Après quelques péripéties, il a atterri au FC Metz, son club actuel. A 35 ans, il compte 82 sélections et a retrouvé sa place de titulaire sous Vahid Halilhodzic.
Keisuke Honda, l'empereur des Samouraïs
Même s'il a quitté le Milan AC l'été dernier pour jouer au Mexique, il reste un des piliers de la sélection. Keisuke Honda participe cet été à sa troisième Coupe du monde. En Russie, il devrait évoluer dans une position axiale, en meneur de jeu. Il ne manquera pas de rythme puisqu'il a réalisé une saison pleine dans le Championnat mexicain (32 matches, 10 buts, 7 passes décisives).
L'entraîneur: Akira Nishino
Le Japon a préparé la dernière ligne droite avant la Coupe du Monde dans le chaos le plus total. Alors qu'il avait qualifié l'équipe, Halilhodzic a été remercié en avril dernier, à deux mois du coup d'envoi de la compétition. Son successeur se nomme Akira Nishino, un ancien international nippon, débarqué en catastrophe. Son mandat a débuté par deux défaites contre le Ghana et la Suisse lors des matches de préparation. Nishino arrive en Russie avec très peu de certitudes, même s'il est un des coaches les plus expérimentés du Japon.
(Dupk/Picture : Belga)