Football

Manque plus qu'une manchette à la une de l'Osservatore Romano et on pourra dire que le football est désormais partout, absolument partout. En effet, ce premier janvier 2016, le très sérieux Financial Times qui ne jure d'habitude que par les marquoirs des Bourses du monde et par les considérations économiques, s'est livré au jeu des conjectures pour 2016. S'il s'est ainsi penché sur les prochaines élections américaines et sur l'évolution du prix du pétrole, le FT s'est également livré à quelques considérations sur l'Euro. Pas l'Euro des banquiers, mais l'Euro du bllon rond qui se déroulera en France l'été prochain. Et là, vu de ce côté de la Manche, on aurait plutôt tendance à dire que la bible de l'économie a le nez fin et l'analyse aussi subtile que perspiscace. "La Belgique est la meilleure équipe du monde selon le classement FIFA qui surestime la qualité des Diables rouges mais pas avec une marge exorbitante" écrit le Financial Times qui décidément n'abandonne pas son vocable coutumier. "Cette petite nation a produit un torrent de joueurs d'élite grâce à un recrutement et un encadrement sophistiqués ainsi qu'une politique de naturalisation libérale pour les joueurs étrangers. La Belgique peut aligner un trio offensif composé d'Eden Hazard, Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku, trois étoiles de la Premier League dont la valeur combinée approche 150 millions de livres (205 millions d'euros)" poursuit le journal britannique qui, s'il voit des concurrents sérieux aux Diables durant le tournoi en France, fait malgré tout de la Belgique son favori pour l'Euro 2016 . "L'Allemagne est plus expérimentée, l'Espagne plus cohérente mais il manque peu de qualités techniques à la Belgique. Le tournoi se dispute en France, un point qui ressemble à l'avantage de jouer à domicile pour les Belges" conclut un journal qu'on qualifiera désormais de sympathique. (Sources : L'Equipe et le Financial Times)(Dupk/Picture : Belga)