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Davydenko: "Je ne suis pas Paris Hilton"

Il ne paie pas de mine, mais entre-temps, tout le monde ne parle que de lui ou presque depuis le début de l'Australian Open. Nikolay Davydenko est devenu un autre homme depuis sa victoire à la surprise générale au Masters à Londres en novembre dernier, qui l'a propulsé sur le devant de la scène. Le Russe sourit même du fait qu'il fait, paraît-il, peur aux autres, depuis qu'il aligne les résultats impressionnants. "C'est amusant", confia-t-il après son premier match facilement négocié contre l'Allemand Dieter Kindlmann 6-1, 6-0, 6-3. "Il y a peu, personne ne parlait de moi. Maintenant tout le monde a peur. C'est une sensation intéressante. Cela me donne beaucoup de confiance. Je sais aujourd'hui que je peux battre tout le monde, ce qui n'était pas forcément le cas auparavant." Le blondinet au crâne dégarni, qui a entamé la saison en fanfare en remportant le tournoi de Doha, considère même que la fin de la domination de Roger Federer et Rafael Nadal est proche. "Ils ne sont plus toujours en finale. On a vu Soderling à Roland-Garros, Roddick à Wimbledon, Del Potro a gagné l'US Open. Cela commence à bouger." Et si cela ne tient qu'à lui, il compte bien précipiter la relève de la garde. "Je ne joue plus seulement du fond du court. Je cherche plus à monter, j'ai progressé au service, je veux devenir encore plus rapide. Del Potro m'a dit que j'étais comme la PlayStation 3. Moi je veux devenir la PlayStation 4", sourit-il. S'il veut rivaliser avec le Suisse et l'Espagnol sur un court, pas question en revanche de devenir aussi célèbres qu'eux en dehors. "Ils ne peuvent plus descendre au petit-déjeuner à l'hôtel et sont obligés de faire room-service tellement ils sont connus. Je ne suis pas Paris Hilton, moi... " (S.P.H. /picture: photo news)

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