Mobilité

Comme l'a admis hier le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet, on a relevé la présence d'amiante dans le tunnel Léopold II. Un matériau cancérigène qui doit absolument être éliminé à terme, même si il n'y a actuellement aucun danger pour les automobilistes qui empruntent quotidiennement cet axe stratégique pour le trafic dans la capitale.

Les travaux qui doivent débuter l'an prochain pourraient durer longtemps, entraînant des embarras de circulation qui pourraient durer des mois. Les travaux de désamiantage sont en effet généralement longs et fastidieux car le chantier doit être entièrement confiné, pour protéger les riverains des poussières dégagée par les travaux. Pour rappel, des travaux de ce type avaient duré "deux mois et demi pour le viaduc Reyers" explique Camille Thiry, porte-parole de Bruxelles Mobilité, à la RTBF. Mais le viaduc Reyers était d'une taille nettement plus modeste que le tunnel Léopold II, qui s'étend sur 2,5 km.

Pour les automobilistes, il y a donc fort à parier que la situation dans le quartier s'avère chaotique pendant le chantier et ce, durant de longues semaines. Après le Viaduc Hermann-Debroux et en attendant les travaux du Tunnel Reyers à l'entrée de l'autoroute de Liège, le cauchemar des automobilistes bruxellois n'est sans doute pas terminé.

Bruxelles, qui est déjà une des villes les plus embouteillées d'Europe, n'avait sans doute pas besoin de ça. Ne dit-on pas que gouverner, c'est prévoir?

(LpR/Picture : Belga)