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Les taxis promettent l'enfer à Bruxelles mardi

La manifestation des taxis bruxellois, auxquels se joindront des confrères européens, mardi, s'annonce musclée.

Sur les réseaux sociaux, les propos des chauffeurs sont d'une grande virulence : "Brûle en enfer Uber!", "le face-à-face sera terrible", "nous allons mettre la place Schuman à terre", écrivent les manifestants parmi lesquels de nombreux taximen français.

L'ennemi est tout désigné: la plateforme Uber focalise l'acrimonie des chauffeurs de taxis, qui l'accusent de concurrence déloyale. En Belgique, le mécontentement est également patent suite à la troisième mouture du plan Taxi, que les chauffeurs appelent ironiquement le plan Uber, tant celui-ci fait, selon eux, la part belle au géant américain.

"Nos collègues européens voient ce plan bruxellois comme un dangereux précédent pour l'Europe, car c'est la porte ouverte à l'ubérisation de la société, le retour au XIXe siècle et au travail à la tâche. C'est pour lutter contre cela qu'ils viennent à Bruxelles", explique Sam Bouchal, le secrétaire général de la Fédération belge des taxis (Febet). "Vu que nous n'avons pas été entendus, on doit hausser le ton, avec une grande action de blocage de la ville", précise-t-il.

Discret quant aux détails de l'action de ce mardi, Sam Bouchal ne nie pas que "les alentours de Bruxelles seront très, très fortement impactés. L'idée, c'est de tout bloquer", explique-t-il tout en s'excusant auprès des citoyens pour les désagréments causés par cette manifestation. Mais selon lui, "seul le ministre Smet" est responsable du chaos annoncé ce mardi". Les taximen demandent d'ailleurs sa démission.

(LpR/Picture : Belga)

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