Mobilité

Dans la région de la Ghouta orientale, en périphérie de Damas, la capitale syrienne, plusieurs bus sont prêts à évacuer des centaines de civils hors de cette zone assiégée par l'armée de Bachar el-Assad. Après dix jours sous les bombes du régime syrien, près de 600 civils ont péri dans cette enclave. Plus étonnant, parmi ces véhicules chargés d'apporter secours à la population, figure un ancien bus de la compagnie flamande De Lijn, indique Flandreinfo.

Comment cet ancien bus belge de la compagnie flamande de transport public, a-t-il pu arriver jusque dans cette zone de conflit syrienne? Astrid Hulhoven, la porte- parole de la société De Lijn explique: "La société De Lijn ne met pas elle-même ses anciens bus sur le marché de l'occasion. Les pièces utilisables des anciens bus sont en général récupérées et le reste va à la ferraille. Ce n'est que dans des cas exceptionnels que d’anciens bus de ligne sont vendus. Ce sont en général des gens qui contactent directement De Lijn parce qu'ils veulent transformer un bus pour une bonne cause ou un autre projet".

Dans ce cas, il est demandé au nouveau propriétaire d'enlever le logo de la compagnie de transport mais pour le reste il peut faire ce qu'il veut du véhicule. Il est même autorisé à le revendre. C'est ce qui explique sans doute pourquoi ce bus se retrouve en Syrie.

Précédemment, certains bus De Lijn avaient déjà été aperçus au Tchad et au Chili.

(FvE - Source: Flandreinfo / Illustration Picture: Twitter)