Mobilité

Alors que le domaine ferroviaire est un terrain privé, le trafic des trains est régulièrement perturbé par des individus marchant le long des voies ferrées. Ces personnes qui enfreignent la loi, sont appelées des 'trespasseurs'.

Pour les entreprise ferroviaires, le phénomène de 'trespassing' est un véritable fléau, rapporte La Dernière Heure. Chez nous, rien qu'entre janvier et octobre de cette année, Infrabel a enregistré quelque 687 incidents de ce type sur le réseau provoquant non seulement des souffrances humaines, mais également de nombreux retards.

En effet, pour sécuriser la personne marchant le long des voies mais aussi les navetteurs, le trafic doit soit être totalement interrompu, soit être déplacé sur une voie unique. Ces embarras de circulation donnent lieu à des bouchons qui entrainent des retards importants pour le trafic ferroviaire.

Rien que pour le mois d'octobre, Infrabel a comptabilisé 80 faits engendrant 22.979 minutes de retard cumulés, soit 12h par jour.

Mais qui sont ces personnes? En règle générale, il apparaît que 45% des intrus non autorisés le long des voies sont des navetteurs dont le seul objectif est d'emprunter un raccourci. Quant au reste, 18% sont des riverains et des promeneurs, 16% sont des enfants qui jouent ou des jeunes qui se rassemblent, 8% sont des seniors qui ont peur d'emprunter les passages sous les voies et 7% sont des navetteurs qui ont perdu un objet sur les rails.

Infrabel précise que l'intrus est dans 90% des cas, un homme blanc, âgé entre 18 et 34 ans. Une fois sur deux, ces personnes sont sous l'emprise de l'alcool.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Belga)