Bozzi : "Pouvoir se libérer"
C'est une équipe de Charleroi méconnaissable, très nerveuse et paralysée par ce passage obligé par la case des quarts de finale qui s'est présentée mardi soir dans un Spiroudôme curieusement déserté par les supporters. Lents et empruntés, pénalisés par le niveau de jeu de indigne de certains de leur éléments (Mallet fantomatique), le Spirou n'a émergé que dans les dernières minutes d'un match de petite facture. Une fois la victoire acquise dans la douleur, Giovanni Bozzi ne cachait pas que son équipe avait franchement peiné face à des Bears pourtant imprécis et brouillons. "Notre adversaire a réussi à nous mettre dans les problèmes. Les changements de défense ont perturbé mon équipe qui n'a jamais réellement su contrôler le tempo de la rencontre. Nous avons joué de manière trop lente", déplore le coach des Sambriens dans La Dernière Heure. A côté de leurs pompes depuis le revers face à Ostende, les Carolos semblent traîner depuis leur mal-être comme un boulet. "La clé était justement de pouvoir se libérer, mais un certain stress reste bel et bien présent au sein d'un groupe pas habitué à devoir jouer un premier tour en play-offs", confirme Bozzi qui est conscient qu'il faudra montrer un autre visage dans le fief des Universitaires lors de la seconde manche. "On sait que cela sera très dur jeudi à Louvain", estime Bozzi qui pourra normalement compter sur Shengelia pour ce match très important. A suivre en live sur Belgacom 5, évidemment. (LB/Picture : Belga)