Tagtik

Shivek : "Nous avons encore du pain sur la planche"

La façon dont Ostende s'est imposé à Mons a laissé quelques traces dans les esprits Montois. En deuxième période, les Renards ont vraiment sombré, alors qu'ils avaient pourtant battu Alost avance une certaine aisance il y a moins de 15 jours. "Il y a deux semaines, nous étions capables d'imposer notre rythme mais, ici, nous n'avons jamais pu répondre présents quand le match s'est emballé. Comme quoi la vérité d'un jour n'est pas celledu lendemain. Nous avons encore du pain sur la planche”, admettait Arik Shivek, interrogé par la DH après la rencontre. Pourtant, lors du premier acte, les Renards avaient fait illusion par la grâce de Slaughter notamment. "En deuxième mi-temps, nous n'avons plus suivi notre schéma de jeu. Pour vaincre Ostende, il fallait jouer en équipe. C’est ce que nous avions essayé de faire en première mi-temps, mais en deuxième, nous avons joué de manière trop individuelle", note le coach israélien des Hennuyers dans L'Avenir. Avec un 2/20 aux tirs à 3 points, Mons ne pouvait évidemment pas prétendre gêner les Côtiers, qui carburent actuellement à la confiance. "Quand vous avez un pourcentage aussi faible à trois points, il est difficile de se défaire des griffes ostendaises", constate Shivek, dont l'équipe se déplacera au Spiroudôme dès vendredi (pour les besoins du direct sur Belgacom 5) avant une double confrontation avec Anvers en coupe de Belgique. Bref, il est urgent de se ressaisir, car les échéances ne tarderont pas. "Nous avons perdu notre rythme et la seule solution, c’est de travailler et de travailler encore à l’entraînement pour le retrouver", conclut Shivek qui croit manifestement aux vertus de la méthode Coué. Car les Montois paraissent pour le moment trop inconstants pour faire douter les collectifs carolos ou anversois. (LB/Picture : Belga)

Pour aller plus loin