Tony Parker ce soir sur les parquets anversois
Même si Tony Parker, star de la NBA et joueur-vedette de San Antonio, est né à Bruges le 17 mai 1982, nul doute que le bras du patron des Bleus ne tremblera pas à l'heure de crucifier les espoirs belges. Le match paraît bien trop important pour s'embarrasser de ce genre d'émotions. C'est en effet une place au Championnat d'Europe qui se joue ce soir. "Je ne suis pas resté longtemps en Belgique. Un mois, peut-être un peu plus. Je suis parti quand mon père (Tony Parker senior, qui joua deux saisons en Belgique dont une à Anvers) a signé à Denain" raconte-t-il. "Ici, tout le monde me dit que mon père était un sacré joueur", plaisante-t-il, "mais pour moi, ce ne peut pas être un match particulier". Du côté des Belgian Lions, on serre les dents mais on ne se fait pas trop d'illusions, la dernière apparition des belges au Championnat d'Europe remontant à 1993. En face, avec 9 joueurs évoluant en NBA, les Français paraissent un cran au-dessus. Mais Axel Hervelle, l'intérieur belge du Real Mardid a peut-être trouvé la bonne recette: "On va jouer libérés, tranquilles, en faisant ce qu'on a fait jusque-là. Et en espérant que la France sera un peu plus nerveuse que d'habitude" explique-t-il dans les colonnes de l'Equipe aujourd'hui. "On est chez nous, il va y avoir du monde, ça va être chaud. Et on va essayer de rendre un peu de bonheur à notre public." Ce soir à 20 h, la Lotto Arena sera pleine à craquer avec 5.500 spectateurs en délire dans le rôle du sixième homme. Le match retour aura lieu dimanche à Pau. (LB/Picture: photo news)