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David Ferrer : "Je n'avais qu'une envie, c'était de pleurer"

L'Espagne s'est offert vendredi soir trois balles de match pour remporter une quatrième Coupe Davis après avoir gagné les deux premiers simples en finale contre la République Tchèque à Barcelone. Rafael Nadal a prouvé qu'il était toujours le maître de la terre battue en dominant Tomas Berdych malgré un départ laborieux, mais c'est David Ferrer qui a été le héros en se montrant renversant contre Radek Stepanek. Le natif de Javea, préféré en dernière minute à Fernando Verdasco, est revenu du Diable Vauvert pour s'imposer 8-6 au cinquième set après un âpre combat de 4h17 alors qu'il avait perdu les deux premières manches… 6-1 et 6-2! "Je pense qu'il s'agit l'un des matches les plus intenses de ma carrière", confia-t-il après s'être écroulé de tout son long sur la surface ocre du Palau Sant Jordi à l'issue de la balle de match. "J'étais très nerveux au début et je ne trouvais pas la moindre faille dans son jeu. Après les deux premiers sets, je n'avais qu'une envie, c'était de pleurer. Et là, c'est aussi le cas, mais tellement je suis heureux", ajouta le numéro deux espagnol, qui n'avait plus fait quoi que ce soit de bon raquette en mains depuis l'été. L'Espagne est du coup tout près de devenir la première nation depuis la Suède en 1998 à remporter le prestigieux Saladier d'Argent deux années de suite. Les Tchèques, eux, auront désormais besoin d'un petit miracle pour renverser la situation puisque dans l'histoire vieille de 109 ans de la Coupe Davis, seule l'Australie en... 1939 contre les Etats-Unis a réussi à combler un tel déficit dans une finale. "Je savais qu'il se battrait jusqu'au bout et j'ai tout donné" confia, pour sa part, Radek Stepanek. "Même si j'ai perdu, je crois que je peux être fier de moi. Ce fut une grande bagarre. Il y a eu des points fabuleux. Nous sommes menés 2-0, mais nous vivons toujours..." (S. P. H./Picture : photo news)

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