Wickmayer : comment "se débarrasser de cette étiquette de dopage"?
Les arguments avancés par Yanina Wickmayer et son père pour prouver leur bonne foi commencent à être mieux connus. D'une part, ils affirment que les lettres recommandées qui leur ont été envoyées ont été expédiées à une mauvaise adresse. Un comble de la part de tribunaux et d'instances qui exigent des joueurs d'être aussi précis que des horloges suisses. Autre argument : ils ont souvent rencontré des problèmes d'accès informatique au système de localisation (adams) en raison d'un login et d'un mot de passe défaillants. Une version étayée par les témoignages de Xavier Malisse et Dick Norman, qui évoquent eux aussi un système difficilement accessible, complexe et mal conçu. "Nous pouvons le prouver. Noir sur blanc. L'Ama a d'ailleurs admis dans un e-mail qu'ils avaient dû rebooster leur système.", explique Marc Wickmayer dans l'édition dominicale de La Dernière Heure. Mais aujourd'hui, c'est aussi l'avenir sportif de sa fille et son image qui sont gravement menacés. "Une année de travail acharné a été jetée à la poubelle, comme ça. Je ne me vois pas l'obliger à recommencer au bas de l'échelle. Je crains qu'elle ne puisse plus jamais se débarrasser de cette étiquette de dopage. Une semaine après le décès de mon épouse, nous sommes partis aux Etats-Unis. Pour jouer au tennis. Ma fille avait un but dans la vie. Ils le lui ont enlevé. Elle en est détruite. Ils peuvent être fiers en Flandre." (S. P. H. -LB/Picture : photo news)