Yanina Wickmayer : "Ce n'est pas la fin du monde"
Elle n'avait plus vécu pareille mésaventure depuis quatre mois. C'était à Pékin, le 3 octobre dernier. Yanina Wickmayer n'a toutefois pas fait un drame de sa défaite au premier tour du tournoi WTA de Paris contre la jeune Croate Petra Martic, 82e joueuse mondiale. "J'ai disputé deux matches très durs en Fed Cup physiquement et mentalement", explique l'actuelle première joueuse belge aux médias français, sans chercher à se trouver une excuse. "Je savais que j'allais être fatiguée et elle a très, très bien joué. La combinaison des deux a donné ce résultat...", soupire-t-elle, fataliste. La longiligne Anversoise a, en effet, sans doute payé cher les efforts fournis le week-end passé pour qualifier la Belgique pour les barrages pour la remontée dans le Groupe Mondial I en sauvant des balles de match contre Agnieszka Radwanska sur la moquette de Bydgoszcz en Pologne. Avec son jeu très athlétique, Yanina Wickmayer s'est trouvé un peu démunie sans son tonus habituel dans la Ville Lumière. Comme toujours, cela dit, elle ne se laissait pas abattre et pensait déjà à la suite. Elle tâchera ainsi de se reprendre, la semaine prochaine à Dubaï, après avoir pris soin de se reposer quelques jours. "Je ne me sentais pas vraiment bien. La surface est complètement différente que celle de la semaine dernière où c'était super rapide. Aujourd'hui, mes jambes n'étaient pas là, ce n'était donc pas facile de m'adapter", ajoute-t-elle. "Ce n'est pas grave, c'est le tennis. On gagne des matches, on perd des matches. Ce n'est pas la fin du monde...", conclut-elle. (S. P. H./Picture : Belga)