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Les Archives du Tour - 2019, De Gendt en baroudeur à Saint-Etienne

Ce vendredi, le Tour fera étape pour la vingt-septième fois à Saint-Etienne, la cité des Verts. L'occasion de nous souvenir que la dernière fois que l'arrivée à été jugée en ces lieux, c'est un certain Thomas De Gendt qui l'avait emporté...

 


Nous sommes le samedi 13 juillet 2019, lors de la huitième étape entre Mâcon et Saint-Etienne (200 km), quand, le drapeau à peine baissé, Thomas De Gendt, accompagné de Terpstra, King et (plus tard) De Marchi se dégagent dans cette étape pour baroudeurs avec ses 7 côtes répertoriées.

Après avoir lâché un par un ses compagnons d'échappée, De Gendt se retrouve seul en tête avec une minute d’avance sur le peloton, à 14 km de l’arrivée.

De Gendt, au feeling et à l'ancienne

Au prix d'une incroyable partie de manivelle, De Gendt conserve 6 secondes d'avance sur Pinot et Alaphilippe sur la ligne et remporte un deuxième victoire sur le Tour, trois ans après la première. Comme d'habitude, il a couru au feeling et à l'instinct, sans capteur de puissance, à l'ancienne...

Avec deux victoires d'étape sur le Tour (2016 au Ventoux et 2019 à Saint-Etienne), deux sur le Giro (2012 et 2022, 3ème du général en 2012) et une sur la Vuelta (2017), il fait partie des rares coureurs à s'être imposé sur les trois plus grandes courses à étapes du monde.

Rappelons pour les distraits que Thomas De Gendt a fini sur le podium du Giro (3e) en 2012 après avoir remporté l'étape-reine avec l'escalade du Mortirolo et du Stelvio. Il s'est également imposé au Chalet Reynard, à mi-pente du Mont Ventoux.

Avec trois abandons en 22 grands tours au total et trois grands tours terminés dans la même saison (en 2019), il a signé un exploit réussi par une petite quarantaine de coureurs depuis 1935.

(LpR/picture : Tagtik)

LpR

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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